Ouest France | 09.06.2022 | Par Jean-Marcel Boudard | photo : Jean-Marcel Boudard

​La Ligue des Nations, c’est aussi le tournoi des supporters. De Paris à Vienne en passant par Split, les Irrésistibles Français effectuent un mini-tour d’Europe derrière l’équipe de France, avec un élan retrouvé, après la crise sanitaire.

C’est un décor de carte postale, au bout de la Marina de Split, avec les yachts au premier plan. Sur les pontons, les Irrésistibles Français ont pris leurs repères et retrouvé leurs troupes. Dans la station balnéaire croate, ils étaient 550 à avoir effectué le déplacement. Comme Franck, un Nantais, qui a posé ses vacances et trouvé un bon relais à Séville, avant de filer à Vienne. Il y a un an, il était à l’Euro. « C’est la seule période ou je peux poser des vacances. Et là, le programme était alléchant. »

La Ligue des Nations a offert l’occasion d’un joli périple, avec quatre matches en onze jours, dont deux au Stade de France. Loin des souffrances des Bleus sur le terrain, les Irrésistibles Français ont retrouvé de l’élan en reprenant leurs quartiers au Stade de France, il y a une semaine, face au Danemark. Ils n’avaient plus chanté dans l’enceinte dyonisienne sans restriction depuis novembre 2019. « C’était le vrai retour à la maison, résume Fabien, un des membres du bureau mobilisé à Split. On était vraiment heureux, il y a eu une très belle ambiance malgré la défaite. »

« Rester dans la famille »

Les Irrésistibles Français l’ont prolongée à Split, renouant avec la dynamique d’avant la crise sanitaire. Entre les restrictions du Covid et le peu d’enthousiasme soulevé par la coupe du Monde au Qatar, ils vivent une parenthèse enchantée. « Après la Russie, on avait atteint les 1600 adhérents, on approche les 1300 aujourd’hui. » Avec une permanence : pendant le Covid, alors qu’ils n’avaient rien à proposer pour cause de tribunes fermées, les IF ont maintenu un soutien de 900 fidèles. « Ils voulaient rester dans la famille et ont pris conscience de l’intérêt d’une association. Pour nous, c’est une vraie reconnaissance », assure Fabien.