Europe1 | 11.07.2018 | Par Julien Ricotta

Les Irrésistibles en Russie (8) – Pendant la Coupe du monde, Europe1.fr suit les Irrésistibles français, le principal groupe de supporters tricolores. Guillaume, 20 ans, nous raconte l’immense joie après la qualification des Bleus pour la finale.

Pendant la Coupe du monde de football, du 14 juin au 15 juillet, Europe1.fr donne la parole à trois membres des Irrésistibles français, le principal groupe de supporters des Bleus, durant l’intégralité de leur périple en Russie.
– Dans ce huitième épisode, Guillaume, 20 ans, nous raconte sa joie après la qualification de l’équipe de France pour la finale, obtenue contre la Belgique (1-0)
– Le jeune homme, étudiant dans une école de commerce de sport, est fan des Bleus depuis son enfance et a assisté à toutes les rencontres de l’équipe de France à l’Euro 2016
– Le cadet des trois supporters que nous suivons (avec Didier et Marina) est membre des Irrésistibles français depuis 2013

La France est en finale, que rêver de mieux ?
C’était le match le plus incroyable de toute ma vie, la plus belle émotion que j’ai vécue. Je me suis effondré en larmes au coup de sifflet final. J’ai compris que j’allais vivre un rêve d’enfant : voir les Bleus en finale. Le match était tellement tendu. Sur la fin, j’ai eu peur qu’on se prenne un but. Le coup de sifflet a été libérateur pour tout le monde autour de moi, avec des cris et des larmes. Les visages étaient tendus, puis en une demi-seconde tout le monde était libéré. C’était magnifique.

L’ambiance était bonne tout le match, et après le but c’était la folie. On était plusieurs centaines de Français regroupés en un seul bloc, tout le monde a chanté. Les Belges étaient absents, on les a bouffés en tribunes, comme sur le terrain (rires).

Le voyage jusqu’à Saint-Pétersbourg a été un peu compliqué ?
Ça a été un sacré périple ! Je suis parti lundi à 11h de Paris, et je suis arrivé mardi à 10h à Saint-Pétersbourg. J’ai raté mon premier vol, j’ai donc dû en acheter un autre. J’ai fait Paris-Riga et Riga-Moscou lundi. Et mardi matin, je suis finalement parti de Moscou pour Saint-Pétersbourg. J’ai passé une nuit pratiquement blanche. Avant le match, je me suis dit que ça allait être dur de tenir. Mais on oublie la fatigue pour une demi-finale de Coupe du monde !

Maintenant, c’est direction Moscou pour la finale ?

Oui, j’avais un ticket pour la demi-finale, puis un autre soit pour la finale soit pour le match pour la troisième place. J’ai pris uniquement un billet d’avion pour Saint-Pétersbourg, parce que je ne savais pas si on allait jouer à Moscou (la finale), ou bien encore à Saint-Pétersbourg (le match pour la troisième place). Je vais prendre un billet d’avion Saint-Pétersbourg-Moscou ce soir (mardi soir), si je suis en état (rires). J’ai travaillé toute l’année pour ça, à côté de mes études. J’ai enchaîné les petits boulots à Roland-Garros ou encore à la foire de Paris en avril et en mai pour vivre ça. C’est un budget de 2.000 euros environ mais ça vaut tellement le coup !

Je dois aussi prendre un billet pour rentrer à Paris au plus tôt après la finale. Mon rêve c’est de faire la fête sur les Champs-Elysées, le lendemain (le 16 juillet). Il faut que j’arrive à Paris à 11h grand maximum. Je sais que je vais pleurer dimanche. Reste à savoir si ce sera des larmes de joie ou de tristesse.