Europe1 | 17.06.2018 | Par Julien Ricotta

Pendant la Coupe du monde, Europe1.fr suit les Irrésistibles français, le principal groupe de supporters tricolores. Dans ce deuxième épisode, Didier nous raconte l’ambiance sur place lors de la (difficile) victoire de l’équipe de France contre l’Australie.

Pendant la Coupe du monde de football, du 14 juin au 15 juillet, Europe1.fr donne la parole à trois membres des Irrésistibles français, le principal groupe de supporters des Bleus, durant l’intégralité de leur périple en Russie.
– Dans ce deuxième épisode, Didier, “l’aîné” des trois Irrésistibles que nous suivons, était à Kazan pour assister à l’entrée en lice de l’équipe de France contre l’Australie.
– Il nous raconte le soulagement des supporters des Bleus après la victoire contre l’Australie (2-1).
– Didier, 56 ans, est un fervent supporter des Bleus et l’un des membres fondateurs des Irrésistibles Français. Il assiste à sa septième Coupe du monde (oui oui !) en Russie.

“C’était très stressant. On ne va pas se mentir, ce n’était pas terrible.

Et comment était l’ambiance dans le stade ?
C’était difficile d’animer le stade, surtout qu’avec les Irrésistibles Français on était placés tout en haut. Le problème, c’est que les 3.000 supporters français étaient disséminés un peu partout. La Fifa nous avait pourtant promis qu’en faisant un achat de groupe on serait placés tous ensemble, mais ça n’a pas été le cas. Du coup, on avait l’impression qu’on était que 20 à chanter. Les “Aux armes” ont marché moyennement. On a lancé quelques “Qui ne saute pas n’est pas Français” qui, eux, ont mieux fonctionné. C’était assez compliqué, mais on n’a pas lâché. Et on ne lâchera pas !

C’est vrai qu’à la télé, on voyait surtout du jaune…
Ah oui, les Australiens étaient plus nombreux, on l’a vu dans le stade. En plus, ils étaient tous habillés en jaune et bien groupés, forcément ça se voit bien à la télé. Nous, entre le bleu clair et le bleu foncé, ça ne flashe pas. Mais je n’ai pas eu l’impression que les Australiens, malgré leur surnombre, chantaient plus que nous. On a aussi fait des photos avec eux. C’est l’ambiance Coupe du monde, c’est pour ça qu’on vient !

Et il n’y a pas eu de problème dans le stade ?
Si, on a eu des gros problèmes de matériel. Les autorités russes ont refusé de nous laisser entrer avec notre grand drapeau tricolore, qu’on sort toujours au stade de France, et notre grand mât (qui sert à agiter le drapeau). On avait reçu l’autorisation orale, mais pas encore l’autorisation écrite. Et comme en Russie, ‘niet’ c’est ‘niet’, on n’a rien pu faire entrer. Du coup, avec tous ces problèmes, je me suis installé dans les tribunes seulement 20 minutes avant le début du match. Mais normalement, on devrait recevoir l’autorisation écrite de faire entrer notre matériel pour le prochain match.

Malgré tout, il y a quand même eu la victoire au bout !
Au coup de sifflet final, c’était un grand ouf de soulagement. C’est trois points et merci la technologie ! Après le match tous les supporters français étaient soulagés, mais ce n’était pas l’euphorie non plus. Les Australiens étaient en jaune, mais on n’a pas battu le Brésil…”