Aller en Russie, ca vous dit ?
Le Parsien | 03.12.2017 | Par Adrien Chantegrelet et Bertrand Métayer (avec R.F.)
Maintenant que les adversaires de la France sont connus, les fans tricolores vont pouvoir organiser leur voyage en Russie. Ce séjour onéreux ne devrait pas attirer les foules. Le contingent français sera, en effet, beaucoup moins important que lors du Mondial 2014 organisé au Brésil. Les conditions climatiques et la folle ambiance régnant au pays du foot avaient alors incité 17000 supporters tricolores à faire le déplacement en Amérique du Sud.
Cette fois-ci, la FFF espère attirer entre 1000 et 1500 personnes à chaque match des Bleus, même si les affiches et le lieu des rencontres contre l’Australie (Kazan) et le Pérou (Ekaterinbourg, situé à 1400km de Moscou) posent problème. « On a commencé à sonder nos adhérents et il y a beaucoup moins de personnes motivées par rapport au Brésil il y a quatre ans, confirme Anne Costes, membre des Irrésistibles Français. Je pense que sur les deux premiers matchs, il n’y aura pratiquement personne. » En revanche, la demande de billets devrait être beaucoup plus forte à l’occasion du troisième match face au Danemark. Le prestige de l’adversaire, le lieu de la rencontre (Moscou) et la date – un mardi après-midi (16 heures) – devraient pousser les fans à faire le déplacement pour s’offrir un week-end prolongé en Russie.
Des coûts assez élevés
Par souci d’économie, il sera toujours possible de trouver des solutions de repli pour l’hébergement, la FIFA ayant réservé de nombreux hôtels. « Nous allons privilégier des bons plans dans des auberges de jeunesse, déclare Anthony Chopin, cofondateur du groupe. Nous discutons entre nous sur un séjour de cinq nuits à Kazan, trois, nuits à Ekaterinbourg et cinq nuits à Moscou, le tout pour 1500€ par personne. » Un tarif auquel il faudra ajouter les frais de transport, de restauration et les prix des billets pour les matchs.
Par ailleurs, la Fan ID, une carte d’identité dédiée aux fans qui remplacera le traditionnel visa, leur accordera également le droit d’utiliser gratuitement les transports en commun et les trains entre les villes organisant la compétition.