Un match de foot, ce n’est pas juste acheter son billet et arriver au stade à sa place. Ça demande beaucoup de travail en amont. Membre de l’association depuis 5 ans, j’ai pu voir son évolution et m’impliquer de plus en plus comme pour aider à préparer des tifos, créer des étendards, photographier la vie de l’association à chaque événement et aussi prendre la relève du président dans la gestion de notre équipe de foot : la TeamIF.

https://twitter.com/IF_Supporters/status/974756653148114944

Tout est parti de ce tweet pour prendre contact avec mon homologue américain. Nous avons l’habitude d’organiser un match amical entre supporters l’après-midi du match des A, boire quelques coups ensemble et se diriger vers le stade dans la bonne humeur. Habitude qui a commencé contre les Néerlandais à Amsterdam en 2016.

 

On noue pas mal de contacts à force de fréquenter les instances du football européen. La FFF nous aide à trouver un terrain et des arbitres par exemple. Lors du dernier congrès de supporters du FSE (Football Supporters Europe https://www.fanseurope.org/en/) pour lequel j’ai remplacé notre président, j’ai pu tisser des liens avec pas mal de représentants d’autres associations. L’un d’entre eux va m’aider à organiser des matchs en Russie cet été.
Les Américains étaient 150, venant de toute l’Europe ou du fin fond du Nebraska, à se déplacer à Lyon. Leur président à réussi à en motiver pas mal malgré leur déception de ne pas jouer la coupe du monde “venir en France avec cette nouvelle génération pour se lancer dans la préparation de Qatar 2022 et aussi visiter les villes de la coupe du monde féminine l’année prochaine chez vous”. M’ayant demandé une bonne adresse pour bien commencer leur week-end, je les avais rejoint vendredi soir dans un bar au centre-ville et la soirée a fini très tard pour pas mal d’entre eux.

https://twitter.com/AmericanOutlaws/status/1005465413944213506

Je vous laisse découvrir quelques photos de notre rencontre contre les supporters américains, victoire 4-2 de la Team IF

 

Photos et reportage : Kin-Wai Y